12 novembre 2016, le jour où Malek Chebel est décédé

Il y a déjà 4 ans de la mort de l’anthropologue, psychanalyste et historien algérien Malek Chebel. Cet intellectuel pluriel, du même berceau qu’Ali El Kenz a consacré toute sa vie au savoir et  à la recherche. Ayant obtenu son bac en philosophie et lettres arabes, l’Université de Constantine l’a accueilli pour qu’il y soit le premier dans sa promotion en psychologie clinique.

C’est en France que Malek Chebel obtient son doctorat en psychopathologie, puis en ethnologie, et enfin en sciences politiques. Détenant un véritable triple bagage disciplinaire, Chebel a fait des conférences un peu partout dans le monde. Son livre phare, intitulé Islam et libre-arbitre a suscité un intérêt majeur parmi les universitaires à son époque. Il s’y interroge sur le rapport de l’islam à l’occident.  « Chebel qui est un véritable touche-à-tout, il est anthropologue, historien, psychanalyste, n’a pas uniquement travaillé sur la sexualité en Islam, l’érotisme, mais aussi sur les questions culturelles du monde musulman et du bassin méditerranéen, il a exploré de nombreux sujets qui concernent surtout les espaces arabes et musulmans » a expliqué Ahmed Cheniki, dans son hommage à Malek Chebel.

Cet universitaire très distingué demeure incontestablement une figure marquante dans le paysage intellectuel mondial, mais tout en ayant à son actif plusieurs ouvrages, ils restent selon Ahmed Cheniki, « très peu interrogés dans les milieux universitaires. »

 

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