Le film «Ibrahim» de Samir Guesmi rafle 4 trophées au festival d'Angoulême

« Le long métrage Ibrahim du cinéaste franco-algérien Samir Guesmi a raflé mercredi quatre trophées dont le Valois de Diamant, plus haute distinction du Festival du film francophone d’Angoulême (FFA) qui s’est tenu pour sa 13ème édition du 28 août au 2 septembre », a rapporté vendredi l’APS.

Produit par Why Not Productions, le premier long métrage de Samir Guesmi intitulé Ibrahim a également décroché le Valois des meilleures mise en scène et musique, ainsi que celui du meilleur scénario, devant d’autres films comme Un triomphe (France) d’Emmanuel Courcol qui a obtenu le Valois du public et Slalom (France-Belgique) récompensé du Valois Magelis des étudiants francophones, dans une édition qui a inscrit à son programme une soixantaine de films dont dix en compétition.

Le long métrage suit en 80 minutes, la vie du jeune Ibrahim, partagé entre son père Ahmed, écaillé à la brasserie du Royal Opéra, et son ami du lycée technique, Achille, plus âgé que lui et connu pour ses mauvais coups, qui l’entraînera dans une aventure de vol qui tournera mal. Les rapports entre Ibrahim et son père prennent un autre cours. Rongé par le sentiment de culpabilité, Ibrahim va prendre tous les risques pour réparer sa faute.

Né en 1967 à Paris, Samir Guesmi est acteur-réalisateur ayant débuté dans le cinéma avec le polar Jaune revolver aux côtés de François Cluzet avant de décrocher en 1994, un premier rôle dans la comédie Malek le maudit qui lui vaudra la distinction du prix d’interprétation masculine au Festival d’Amiens.

Le jeune acteur multiplie les seconds rôles et s’imprègne davantage du monde du cinéma pour goûter à la célébrité en 2006 dans Ne le dis à personne, thriller de Guillaume Canet, puis en 2012 dans la série télévisée jusqu’en 2015, Les Revenants, de Fabrice Gobert.

Samir Guesmi va enchaîner les rôles dans une vingtaine de films, donnant la réplique à de grands comédiens à l’instar de Jean Dujardin dans Cash ou André Dussollier dans Leur morale et la nôtre, pour se voir ensuite distribué dans des films de cinéma d’auteurs, comme Je suis heureux que ma mère soit vivante de Claude Miller ou encore Hors la loi de Rachid Bouchareb.

Le Festival du film francophone, créé en 2008, est un événement incontournable de la rentrée culturelle et qui se tient chaque année à la fin de l’été en Charente, au Sud-ouest de la France.

Pour rappel, la 12ème édition du Festival du film francophone d’Angoulême tenue en 2019 a distingué Les Hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec, film tiré du roman de Yasmina Khadra.

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