Nouvelles démarches pour l’inventaire du patrimoine immatériel de Chlef

Une opération d’envergure pour réaliser l’inventaire du patrimoine immatériel du bassin du Chlef a été lancée par la direction de la culture et des arts de la wilaya, dans l’objectif de sa valorisation et enregistrement, a-t-on appris, dimanche, auprès de cette structure.

« En application des orientations du ministère de tutelle portant sur le recensement et inventoriage du patrimoine culturel immatériel, en vue de l’actualisation de la banque de données du secteur, nous avons entamé le recensement de différentes us, coutumes et autres activités multiples en relation avec le patrimoine culturel, dont regorge la région du bassin de Chlef », a indiqué à l’APS le directeur du secteur, Mahmoud Hasnaoui.

Il a précisé que l’inventaire concernera particulièrement différentes festivités, rituels religieux, musiques populaires, pratiques sociales, arts traditionnels, chorégraphies, arts dramatiques et danses.

Selon Mohamed Guendouzi, chef du service du patrimoine auprès de la même direction, la wilaya de Chlef est réputée pour de nombreuses activités du patrimoine immatériel requérant leur inventoriage, dont notamment la cavalerie, l’équitation, les  waàdate (festins) populaires », les fêtes traditionnelles dites « Maàmeri », les joutes populaires de bâtons, les gravures sur bois et cuivre, le tissage de la laine, et bien d’autres festivités folkloriques locales.

« Le service du patrimoine œuvre actuellement à l’élaboration de plus d’une centaine de cartes techniques relatives à ces activités, en vue de leur numérisation et collecte dans une banque de données relative au patrimoine immatériel du bassin de Chlef », a-t-il fait savoir, en outre.

A noter, la direction de la culture et des arts de la wilaya avait élaboré, en début d’année, 13 cartes techniques relatives aux composantes de l’habit traditionnel local (région de Chlef), en vue de leur présentation lors des expositions organisées à l’occasion de différents rendez- vous culturels, dans le but de leur enrichissement par des anthropologues, historiens et autres chercheurs du domaine de la culture.

 

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