« Rawdhat El Ochaq » : un récital de chants soufis animé par Lila Borsali

Rawdhat El Ochaq, un concert de chants mystiques andalous, animé par Lila Borsali dans le registre du Madih Dini, a été présenté samedi sur la chaîne YouTube du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA), à l’occasion du Premier Muharram de la nouvelle année de l’Hégire, note l’APS dans son communiqué.

Deuxième expérience du genre après Rentrée en nouba, concert virtuel animé par Lila Borsali en septembre 2020, Rawdhat El Ochaq, produit en collaboration avec le TNA, est un récital d’une durée de près de 70 minutes, qui mêle la musique andalouse au conte.

Quatre thématiques savamment préparées dans le genre Ghernati (Ecole de Tlemcen) dédiées à l’amour composent le récital, dans lequel chaque partie est introduite par un istikhbar et la narration d’une courte histoire de portée spirituelle et philosophique, riche en enseignements.

Dirigé d’une main de maître par la violoniste Leila El Kébir, l’orchestre composé par, Ghouti Hadjila (derbouka), Karam Ghomari (tar), Merouane Mekki (contre-basse), Djhed Labri (qanun), Farid Mokaddem (Ney), Fethi Benabdessadok (Luth) et Rafiq Benhamed (Violon), a brillamment soutenu la cantatrice qui a rendu, avec une voix présente et étoffée, une vingtaine de madihs, empreints par la richesse de la musique savante du genre andalous.

Dans de beaux accoutrements traditionnels, Lila Borsali et son orchestre ont restitué la densité des textes millénaires au lyrisme poétique apaisant, écrits par de grands poètes et soumis à la richesse des différentes déclinaisons rythmiques et mélodiques de la musique andalouse.

Lila Borsali a jusque-là sorti cinq albums Fraq Lahbab (2010), Nouba Rasd Eddil (2012), Nouba Ghrib (2013), Nouba Hosn Es-Selim (2015) et Pour l’espoir (2018) dont la chanson éponyme a été adaptée dans un court métrage-clip, réalisé par Belkacem Hadjadj sur un scénario de Tahar Boukella.

 

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